Maintenant que le lycée est loin derrière moi (5 ans déjà) je me rend compte que le harcèlement etait tout autour de moi et que j'en étais victime. J'étais pourtant une fille que l'on pourrait juger de populaire, qui parlait à tout le monde, à toujours aider son prochain, jusqu'au jour ou juste pour ce faire une place tes potes peuvent te planter un couteau dans le dos.
Je pense avoir pris conscience de mon mal-être assez tôt, j'ai ainsi changé d'établissement mais des profs mal intentionnés ont pris le relais et on fouiné dans mon dossier pour en faire resortir ouvertement les blessures... rien ne punis ça ? L'humiliation en public, faite à répétition. Avoir mon bac une délivrance, un retour à l'anonymat. Depuis je suis jamais rester plus deux ans au même endroit, ou avec le même rêve, peut-être la peur de faire confiance aux autres et ou à moi-même.
En parlé quand je me suis rendu compte que ce n'était pas normal de passer pour une fille facile juste car dautres filles sont jalouses, ou de se faire taper dans les couloirs, ou encore que les profs te mette de côté car tu es différent (grosse différence attention je suis dyslexique), se faire insulté juste pour le plaisir et humiliée devant une classe entière. Les humiliations etaient aussi du à mon statut social et mon manque de féminité (sportive accomplie depuis toujours, j'ai finit par perdre le goût de la pratique car je me cacher sous les vêtements - jogging-).
Je suis allée voir ma proviseur adjoint à l'époque et je suis passée pour une tartine (une fragile) et on m'a juste conseillé de me faire oublier. J'ai arrêté daller en cours, je sais toujours pas comment aujourd'hui j'ai eu un master prestigieux sachant que pour moi aller en cours se fait depuis toujours avec une boule au ventre. Toujours peur que ça recommence, que l'on croit les ont dit car le monde est petit.
Maintenant tout le monde me voit comme une grande geuele et qui assume complement qui je suis, mais si je me vois dans un miroir je suis l'opposé de ce que je rêvais d'être. J'ai peur de regarder à travers se miroir et de voir que je suis devenu que l'ombre de moi même. Je cherche à prouver à tous ces connards qui m'ont pourris la vie, à toutes ces filles canards (ou pich) comme je les appelais que je suis au dessus de tout ça et que j'ai réussi.
Tout ce que je retiens aujourd'hui, c'est qu'il y aura toujours des crétins partout mais le plus important c'est de garder la tête haute le plus longtemps possible car un jour on aura ce pourquoi on se bat. Cela prend parfois plus de temps que prévus, mais le jeu en vaut quand même la chandelle. J'ai enfin compris le métier que je voulais faire et j'ai enfin trouvé ma place dans ce même milieu, pourtant très unique et différents de mes études en cours. Mais je pense qu'il faut surtout pour s'en sortir trouver un lieu qui nous reconforte et se trouver un talon d'Achille, le mien fut le sport et le dessin, les romans également. Cela a endurcie mon caractère certes, mais enfin trouvé ma vois et pouvoir prouver à tous ces cons que j'ai réussi est pour moi la meilleure des vengeances que je pouvais imaginer. Ma mère m'a toujours appris que la vengeance est un plat qui se manger surgelé. Il ne s'agit pas de rendre la même chose, mais juste montrer que l'on est plus fort, que l'on depasserait les étoiles.