Bonsoir...
Je ne sais pas quoi faire je suis en dépression depuis très longtemps, je pense être en "dépression souriante", je suis à bout de tout et de tout le monde. Quand j'etais petite le nouveau mari de ma grand-mere m'a fait des attouchements sexuelles ( je devais avoir 9-10 ans). J'en avais parlé à mon frère qui est parti le dire à ma mère. Sa réaction a été de me dire que s'il retenait quoi que ce soit je devais l'avertir et elle a conclu en me demandant si malgré ça j'avais aimé ce qu'il m'avait fait. J'etais à l'époque choqué par ses propos et j'ai du bien tôt que je ne pourrais pas me confier à une mère qui me pose ce genre de questions. Bien évidemment dans la foulée mon frère qui était aussi jeune se moquait de moi parce que j'avais été touché, donc il s'amusait à reproduire des gestes d'attouchements sur son corps en me regardant en rigolant pour m'embeter sans doute mais je le vivais beaucoup trop mal à l'epoque j'en ai beaucoup pleuré et je pouvais en parler à personne d'autres. Ma mère à continuer de nous envoyer chez eux pendant les vacances ( elle sait que j'ai subi des attouchements mais elle en a pas parlé à ma grand mère et me laissait là bas... Enfin soit). Un soir je m'etais endormi sur le canapé dans le salon de ma grand mère et j'ai été réveillé par un bruit, un bruit de porte et c'etait encore lui ( mon "grand père"), il se rapprochait de moi dans le noir j'avais instinctivement levé ma tête prête à crier, pleurer et il s'est vite abaissé et a fait demi tour. Il est resté 2-3 mon devant la porte de sa chambre et il est revenu dans le salon cette fois en mode " Ça va bien " Comme si rien ne s'était passé. Je commençais à avoir très peur de cette situation. Alors je dormais avec un couteau sous l'oreiller les fois suivante avec la porte fermé à clé pour être prête au cas où il essayerais de me violer, je savais que je devais me proteger toute seule et que je ne pouvais pas compter sur ma famille.
Bien plus tard ma mère à arrête de m'envoyer là bas pour des raisons autre que ca, et je fis alors mes pas au collège, là c'etait l'anarchie aha c'est le collège après tout. J'ai toujours été ronde depuis ma naissance mais en 6e-5e je ne me voyais pas comme une "grosse" Mais mes camarades de classe eux me voyaient ainsi, et ils me le faisaient bien savoir. Au départ je m'en moquais car comme je l'avais dit je ne me trouvais pas grosse, mais à la maison c'etait une autre histoire, ma mère me faisait des blagues et des remarquessur le fait que j'etais ronde, grosse que je prenais de la place etc etc c'est alors que je me mis à pleurer dans ma chambre une nouvelle fois en me disant qu'on me harcelait au collège et à la maison, je me suis donc réfugié sur la nourriture en 4e et donc effectivement à partir de la J'ai pris plus de poid mais bon, on me voyait comme la "grosse" De la classe et du collège et à la maison ça n'avait plus d'importance pour moi. Et comme toutes personnes au bout du gouffre au collège je m'etais mis à me sacrifier, je me détestais tellement, je détestais les gens à l'Ecole et je détestais ma famille. Mais je me sentais impuissante je ne pouvais rien faire alors je ne pouvais que pleurer. Je n'etais pas très bonne à l'Ecole non plus mais mon frère si donc à la maison on me disait que j'etais la "honte" ( toujours ma mère qui me disait ça hein pour pas changer). Dans la famille je suis la seule "grosse" La seule "gauchère" Et la "bebete" Ahaha mais devant eux je garde le sourire parce que je sais que si je craque maintenant je serais capable de passer l'arme à gauche. Je ne sais pas ce qui me fait tenir encore... J'ai redoublé mon année à la fac, et je ne pense toujours pas l'avoir j'ai l'impression d'etre dans un gouffre que je ne vaut rien et qu'effectivement je serais la honte de la famille et que je fais " Tache " Étant donné que mes deux frères ont des copines et reussisent leurs etudes ( l'un d'eux est devenu papa), et moi j'ai toujours mes troubles alimentaire, des pensées suicidaires, je rate ma scolarité, je n'ai pas de copain ( ça je m'en fiche un peu) et je ne peux pas en parler, puisque quand j'etais vraiment en dépression à ma 1ere année de fac je n'avais pas averti ma mère et je n'allais plus en cours je broyage du noir je n'avais plus le goût à la vie et elle m'avait littéralement gueuler dessus. Je ne peux pas me confier à elle, ni à les frères qui sont de son côté. Je n'ai pas envie d'en parler à mes amis qui me voit ( c'est ironique) comme une fille forte qui a toujours le sourire. Je n'ai pas d'argent pour consulter un psy mais plus le temps passé plus je sens que je ne pourrais plus continuer...
Merci d'avoir pris le temps de lire.