Bonjour, avant tout je tient à dire que cette période d'harcelement c'est passé il y a environ 5 ans, et que j'en souffre encore, ça m'a laissé des séquelles, car suite à ce que je vais raconter, j'ai perdue toute confiance en moi..
Je vais commencé bien évidemment par le commencement, en vous disant que moi non plus je n'aurais jamais cru un(e) prof capable de ce genre de choses et comme quoi ils sont tout autant fautifs que des élèves / camarades de classe.
J'étais en 3 ieme et tout ce passé pour le mieux pour moi, sauf excepté pour mes amis qui n'était pas dans ma classe, aucuns d'eux. J'étais donc un peu perdu mais nous étions quand même dans le même collège, donc on ce voyais dans la cour de récréation.
J'étais une personne aimant l'école depuis petite, qui me mettait la pression moi même pour avoir les meilleurs notes possible.
Cette année là, j'avais une prof de sport, et j'avais donc cours avec elle le lundi matin et le mercredi matin une semaine sur deux.
Nous étions au premier trimestre de cette année 2015-2016, et on fesait du volley comme sport. Je ne suis pas de base quelqu'un de très sportive, mais j'y mettais du miens et j'essayer de faire ce qui était demandé. Mais j'étais loin de me douter de ce qu'il aller ce passé au bout de quelques séances..
J'étais dans le côté "débutant" car, comme je l'ai expliqué, le sport n'est pas ma matière favorite.
À la fin d'une séance de sport, la prof, au lieux de me parlé en privé, à commencé son fameux discours devant toute la classe. Je ne me souviens plus exactement de ce qu'elle m'a dit mais je me souvient que pour elle j'étais "un pot de fleur et que si je me bouger pas le cul sur le terrain, je n'arriverais à rien dans ma vie". Étant fragile de nature, je l'ai très mal pris, et les rires de mes camarades n'ont pas arrangé la chose. Je suis donc partie dans les vestiaires en pleurs lorsque ma prof est rentrée dans celles ci pour me dire que j'étais" faible de pleurer pour une si petite remarque". (je n'avais rien raconté à mes parents lorsque cela c'est passé)
Quelques jours après, nous avons sport à nouveaux. Cette fois ci, la prof voulait tester de mélanger les bons et moins bons pour un match à 2 vs 2, elle m'avais mis avec des garçons avec qui je ne m'entendais pas trop mais j'ai fait quand même avec. Ils étaient meilleurs que moi, donc quand je ne rattraper pas la balle, et surtout qu'il me l'a lancé en pleine tronche exprès pour ce foutre de moi, j'allais chercher la balle pendant que les camarades de sports m'appeler "le pot de fleur".
J'ai petit à petit commencé à manquer les cours de sport, toute la journée même. Je disais à ma mère le matin que je loupé le bus, où que j'étais malade, simplement pour ne pas à faire sport. Sauf que les moqueries on continué dans les autres cours, on m'appelais "le pot de fleur" pour n'importe quel raisons, dès qu'un(e) prof me fesait une remarque sur un exercice mal fait ou même pour une malheureuse faute d'orthographe sur une copie. (les profs ne donner pas la moindre attentions aux petits piques lancé par mes camarades)
Il n'y avait pas que c'est fameux "piques" mais aussi les filles de la classe avec qui je m'étais liés d'amitiés, qui m'ont littéralement dégagé de leur groupe d'amis car "les garçons ils te trouvent trop bizarre et différente, et vu qu'on veux traîner avec eux bah on peux pas rester avec toi, vu qu'ils t'aiment pas".
En Janvier 2016, je ne voulais plus aller en cours, je ne voulais voir personnes. Donc j'allais environ 2 fois par semaine en cours, en me forçant parce que je voulais finir mon année. Mais ma mère a bien remarqué que quelques choses n'allait pas, je lui est donc parlé de ce qu'il s'est passé avec ma prof, seulement l'histoire du gymnase avec le "pot de fleur". Elle a donc appeler ma CPE, qui a défendue la prof et a décréter que "aucuns de nos professeurs ne ferait ça à leur propre élèves". J'ai donc eu très peur que ma mère ne me prenne pas au sérieux et qu'elle pense que je mente. Mais étant ma mère elle a compris que je ne mentirais pas à ce sujet et que je disait la vérité (merci à toi maman )
Je n'ai donc pas pu retourné en cours suite à cette remarque, de ma prof de sport qui m'a value de me faire humilier le reste de l'année. Je n'ai pas pu passé mon brevet des collèges suite à cette peur de retourné au collège, mais ma 3ieme à quand même était validé.
En dehors de ça, je commencé à avoir des crises d'angoisses, voir le mal partout, je n'osais plus sortir de chez moi et les premiers mois dans ce genre de situations était tout autant incompréhensible pour mes parents que pour moi. (et même toute la famille, pour eux ce n'était qu'une "crise d'ado" )
Puis viens le début d'année scolaire 2016-2017, ma rentrée en seconde. Je n'y suis aller qu'une semaine, car après ça les angoisses on repris le dessus et je n'étais donc pas capable de les contrôlés.
J'ai donc commencé à voir un pedopsychiatre pour voir avec lui ce qu'il n'allait pas et qu'il me donne des antis-dépresseurs (que je continue à prendre aujourd'hui même). Je tiens à remercier ce pedopsychiatre qui m'a énormément aidé, il a fait du bon boulot.
Je n'est donc pas pu faire mon année de seconde ainsi que celle que h' avais prévue de faire après, (donc un redoublement) car les angoisses était encore beaucoup trop fortes. À ce moment, il fallait vite trouvé une solution, parce que je ne pouvais pas rester comme ça pour la vie. On l'a donc conseillée une clinique médical et pédagogique, qui ce situe dans landes. J'y suis resté 2 ans, et biens que je n'est pas réussi à retourné en cours avec cette clinique, j'ai fait d'énormes progrès sur moi même. Je n'est plus peur d'être jugé, de recevoir des moqueries, parce que je m'assume. Cependant j'ai toujours besoins de médicaments, de soins, pour m'accompagner dans la vie de tous les jours.
Cette histoire restera à jamais une partie de moi, mais j'ai trouvé un moyen de m'en sortir, et je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé.
À tous ceux et celles qui n'ont plus l'espoir, parce que vous avait l'impression d'avoir touchais le fond, vous pouvez y arriver, le suicide n'est pas la seule solution, ce n'en ai même pas une, chacun(e)s mérite de vivre sa propre vie, d'être aimé, ne laissé jamais les gens vous juger pcq vous n'êtes pas comme les autres, la différence c'est magnifique, c'est super. Soyez vous même