Bonjour à tous,
Ici je tiens à témoigner en tant que victime qui a réussi à s'en sortir de peu et souhaitant aider par mon discours, des personnes pouvant en avoir besoin.
J'ai toujours été une fille de forte corpulence à cause d'un syndrome (syndrome des ovaires polykystiques). De ce fait, en primaire j'étais souvent moquée par rapport à cela, de plus je n'avais quasiment pas d'ami... La sociabilité ça n'a jamais été mon fort... Moins je connais de personne mieux je me porte... Bref, quelques pleures mais je gardais la tête sur les épaules. Par la suite, premier collège, de nouveau du harcèlement à cause de mon poids, mais pas seulement. Cette fois on me traite de "fille trop intelligente", de "Lèche botte" vis-à-vis des professeurs, etc.. Pendant 2 ans... Toujours la même rengaine, des pleures puis on ferme sa bouche... Nouveau collège à l'entrée en 4ème, un garçon dont je tombe amoureuse, malheureusement celui-ci finira par lui aussi me harcèler, il finit par avoir mon numéro et à m'envoyer des messages du style : "comment tu fais pour te regarder dans une glace ?" "tu ressembles à un cachalot", et bien d'autres m'attaquant sur mon physique... Je finis par me réfugier dans le travail... Il part du collège avec tous ses potes l'année d'après. 3ème. Le brevet. Burn out. Au collège je taff comme pas possible. À la maison je suis l'aînée d'une fratrie de 6 enfants dont des jumeaux de bas âges. Alors le week-end c'est levée en même temps qu'eux pour aider maman avec les biberons, les couches, les autres enfants, ect... La nuit je travail aussi, je suis insomniaque depuis la 4ème. Au collège j'en viens à saigner du nez fréquemment, crise d'angoisse sur crise d'angoisse. Et une lumière. Ma prof principale et prof de maths. Une femme exceptionnelle qui prenait le temps pour parler avec moi et comprendre se qui n'allait pas. C'est devenu une mère de coeur. Ensuite le lycée. Depuis ce temps là plus aucun harcèlement scolaire. Plutôt bonne élève, j'ai trouvé mes marques, peu d'amis mais ça m'allait. À la maison toujours pareil mais je m'entendais bien avec ma mère. Ma mère et mon père sont séparés depuis que je suis bébé. Ma mère m'avait enlevé pendant que mon père était parti en vacances chez sa mère (donc ma grand-mère) car elle me voulait que pour elle. Elle avait raconté pleins de mensonges qui avaient finis par provoquer mon placement en foyer, le passage devant le juge pour enfant et la garde accordé à mon père. Ma mère a dû faire une analyse psychiatrique. De ce moment à mon CM2 j'ai vécu avec mon père. Par la suite j'ai demandé à aller vivre avec ma mère. Elle avait une maison en campagne, j'avais deux petites sœurs, ma mère était mère au foyer. Mon père avait un appartement à Paris, il travaillait souvent et le week-end j'étais souvent seule dans ma chambre. Alors j'ai voulu me tourner vers ma mère. Bref. Donc retour à se que je disais. Pendant l'année, de seconde pas de problème à part une agression sexuelle dans le train qui m'a beaucoup affecté. Je passe ensuite en première. C'était l'année 2019-2020. Donc la pandémie + le confinement. À savoir ma père avait décidé de divorcer avec le père de mes frères et sœurs en septembre. En novembre elle était inscrite sur les sites de rencontres afin de se faire payer un resto, s'envoyer en l'air et recommencer avec un autre.. Je ne trouvais pas ça très sain vis-à-vis de mes frères et sœurs mais je n'avais rien à dire, je n'étais pas leur mère. Bref. Elle finit par rencontrer un homme dont elle tombe finalement amoureuse de cette façon. Elle est toujours avec actuallement. Il est agriculteur et c'est le frère de ma prof principale de seconde. En octobre de cette année je tombe amoureuse d'un garçon qui lui l'ai depuis plusieurs mois. On finit par se mettre en couple. Il s'agit de mon premier copain, j'ai alors 16 ans et lui 18, il habite à plus de 400km de moi, donc relation à distance, ma mère a un peu de mal à l'accepter. Il finit tout de même par pouvoir venir. Pas le droit de dormir ensemble ou de rester seul tous les deux dans la même pièce plus de 5 minutes. Elle a peur que l'on est des rapports sexuels ensemble. Je fini par lui demander pourquoi et j'obtiens un "C'est comme ça et c'est tout" d'elle qui dit être très ouverte à la discussion. Bref, nous finissons par coucher ensemble au bout de 4 mois de relation et beaucoup de discussions. Quand il venait, ma mère le prenait à par pour lui dire qu'elle avait pas confiance en lui et que notre relation ne durerait pas... La deuxième fois qu'il est venu, il venait de partir, ma mère vient me voir et me dit : "Alors ? Vous avez fait quoi comme préliminaires ? Allez dis" Je me suis sentie obligée de de lui raconter, sans lui dire qu'on avait couché ensemble. Ensuite vient le confinement. On le fait chez le nouveau copain de ma mère dans sa ferme. A présent ma mère s''est découvert être une femme, elle veut du temps pour elle, et elle se dit voyante, parlant avec les morts, etc et travaille illégalement en gagnant l'argent au black. Je m'occupe énormément de mes frères et sœurs, elle de son côté s'éclipse parfois en plein milieu de journée pour s'envoyer en l'air en laissant mes frères et sœurs seuls livrés à eux-même, la plus grande à 10 ans et les plus petits 2 ans. Je ne trouve pas ça normal du tout. Bref. De son côté le copain de ma mère a la critique facile. Je fais énormément pour ma mère et lui. Un jour, je me fais réveiller en même temps que mes frères et sœurs (comme tous les jours du confinement) pour m'occuper de leur petit déjeuner. Je m'occupe des enfants du matin au soir, je fais les tâches ménagère, je prépare à manger, etc. Ce jour là je me suis pris énormément de reproche. Je finis par péter un câble, le soir je pleure mais ne dis rien comme d'habitude le copain de ma mère arrive et demande pourquoi je pleure à ma mère et elle dit "Bah c'est les petits" cette fois n'ouvre ma gueule et lui dis que c'est à cause d'elle. Elle me crit dessus en me disant que c'est pas vrai et que c'est la faute à mon père qui est absent. Je finis par être punie de téléphone et de pc car je n'étais pas d'accord avec elle. Sur le coup, le soir, étant fatiguée de ma journée, ayant beaucoup encaissé, et sur le coup de la colère, j'ai écrit une lettre où je qualifiais ma mère d'égoïste nymphomane, bien entendu les mots on dépassait mon entendement et je n'ai jamais eu l'intention de la donné ou autre. Mon but n'était absolument pas de blesser qui que ce soit, loin de là, je comptais même la brûler, le but était juste de me vider la tête. Mais j'ai procrastiner et le copain de ma mère a trouvé la lettre et la donné à ma mère. Se fût le début de l'enfer.
Ils m'enlèverent la porte de la chambre da's laquelle j'étais, prirent toutes mes affaires, vêtements, objets, tout. J'étais dans une chambre vide. Et surtout le discours de ma mère le soir-même. "Tu n'es plus ma fille, j'ai prévenu ton père et ta grand-mère, ils veulent plus de toi, t'es orpheline, t'as de la chance je voulais te faire dormir dans la niche du chien vu que t'es qu'une chienne mais ton beau père a pas voulu, et puis t'as plus rien dans ta chambre je t'ai tout pris sauf la litière du chat parce que la merde va avec la merde et bien sûr tu peux tirer un trait sur ton mec". Bref. Je devais continuer se que je faisais d'habitude mais plus personne ne me parlait à part mes frères et sœurs. Ma mère m'a fait faire une dissertation sur se que j'avais fait, je lui ai écrit une lettre d'excuse et lui expliquant pourquoi j'avais écrit se que j'avais écrit et que je n'avais jamais voulu blesser qui que se soit et que j'étais en colère quand j'avais écrit tout ça. J'ai même finit par lui présenter mes excuses en face à face. Elle s'est moquée de moi. En plus de cela, casiment tous les jours des remarques "J'ai réussi 5 enfants sur 6","J'ai déjà perdu 4 enfants je peux bien encore en perdre une" en parlant de ses fausses couches. Quand des amis à elle venait, j'étais la méchante, plus personne ne me parlait. Ma mère avait commencé à me changer de lycée et en plus en internat qui a ce moment là était quelque chose qui me terrorisait et afin de m'éloigner de mes amis. J'ai fini par ne plus pouvoir encaissé. La seule chose qui me faisait tenir c'était mes bébés, mes amours, mes frères et sœurs. Ils étaient toujours là avec leurs blagues, leur magnifique sourire, leur câlins, leur je t'aime. Ces petits anges étaient tout pour moi. Mais après un mois, ça ne suffisait plus. J'ai finis par faire une tentative de suicide. J'ai pris 23 comprimés contenant du paracetamol. J'ai fait une lettre à ma mère où je lui disais se que j'avais fait et pourquoi. Ma sœur de 10 ans ait parti lui apporter, elle est revenue en me disant que ma mère avait rigolé. J'ai passé mon après-midi à vomir à toutes petites doses. C'était le vendredi. Le samedi ça allait à peu près. Mais le dimanche... J'étais au bout de ma vie, vraiment, et je passais ma matinée à m'occuper de mes frères et sœurs pendant que ma mère avait une cliente. Un homme qui venait faire le travail de mon beau père (c'était la moisson il était aux champs) à la ferme est venu me voir plusieurs fois car dès qu'il est arrivé il a vu que je n'allais pas bien. Il a fini par aller voir ma mère qui lui a dis que j'avais "une gastro"... Pendant ce temps là, mes 2 plus grandes sœurs (10 et 8 ans) venaient me voir en me disant que je devrais aller à l'hôpital et moi qui leur disais que j'allais bien, que se n'était rien. Elles ont fini par me convaincre. J'ai tenté de tenir, pour eux, il était hors de question que je les laisse seul et sans surveillance. Alors pour eux, je gardais les yeux ouverts, pour eux je ne laissais pas mon cœur s'emballer. Quand ma mère eu fini elle a pris les 2 petits pour leur changer leur couche. Et je suis partie. Partie de la ferme. Ne sachant pas où j'allais dans cette ville où l'on venait d'emménager. J'ai finalement suivi une route. Je me suis évanouie sur le côté de cette route. Une femme s'est arrêtée plus tard en me trouvant de se qu'on m'a dit. Elle a appelé les pompiers qui sont venus. Ils ont appelé ma mère qui est venue. La dernière chose que je l'ai entendu dire avant qu'ils ne referment l'ambulance c'est : "C'est malheureux mais elle est contente, elle est au centre de l'intention". La première question qu'on m'a posé c'était si j'avais pris des médicaments, j'ai répondu honnêtement. Alors ils m'ont emmèné à l'hôpital, une petite hôpital située dans la ville d'à côté. Après quelques examens et l'attente des prises de sang, on m'a dis que j'allais resté en observation à l'hôpital cette nuit. Puis nous avons eu les résultats de mes prises de sang et tout est allé très vite. La doctoresse est venue me voir est m'a dit : "Là tu as trois possibilités : on va te poser une perfusions soit ton foie accepte lles médicaments et tout va bien, soit on doit te faire une greffe de foie, soit tu meurs, j'espère pour toi que se sera la première option. Là on va voir pour te transférer à Rennes dans un hôpital adéquate aux greffes. " J'ai fini avec une perfusion, des électrodes et pleins d'autres gadget, je vomissait toutes les 5 minutes même pas, je me sentais partir, j'avais de la fièvre, je delirais, ne savais plus où j'étais, j'avais mal au ventre et à la tête comme jamais. J'étais officiellement au bout de ma vie. J'ai été transféré vers 4H00 du matin en réanimation à Rennes. J'y suis restée quelques jours avant de pouvoir aller dans le service de soin intensif puis ensuite après quelques jours dans un service de soin et encore après quelques jours dans la première hôpital en pédiatrie. Ma mère m'appelait et venait me voir comme si il ne s'était jamais rien passé.. Mon père a eu du mal à comprendre au départ. Puis je lui ai expliqué. Il est encore aujourd'hui extrêmement en colère contre ma mère. Après 2 semaines à l'hôpital et des "Vous auriez dû mourir, vous avez énormément de chance" à répétition, il a été convenu que je retournais vivre chez mon père que je ne remercierais jamais assez pour tout se qu'il a pu faire. Pendant mon séjour à l'hôpital on m'a souvent dis que j'avais été forte, que j'étais très mâture et réfléchis, que se n'étais pas m'a faute, que m'a mère était beaucoup trop intrusive, etc. A présent je vis avec mon père à Paris, je suis toujours dans mon lycée en Mayenne, je suis rentrée en terminale mais en internat et contre toute attente ça se passe super bien ! J'ai mes amis, ma famille, mon copain (mon père accepte très bien ma relation) depuis maintenant 1 an et 1 mois (c'était censé ne pas durée apparemment..), je peux continuer à parler à mes frères et sœurs via leur père avec qui je suis restée en très bon terme. Je n'ai pas reparlé à ma mère depuis août 2020 c'est-à-dire depuis que je suis sortie de l'hôpital. J'ai eu mes 17 ans en octobre 2020, je suis en terminale, j'ai 14,60 de moyenne, des gens qui tiennent à moi. Que demander de plus ?! J'ai énormément souffert depuis mon enfance. Mais maintenant tout va bien ! Je préfère relativiser, me dire qu'il y a pire, qu'à présent tout va mieux que jamais, que cela à certainement renforcé mon caractère. Quand je raconte mon histoire à quelqu'un on me dit "Vraiment ?! On ne dirait pas que tu as vécu tout ça, tu as toujours le sourire, tu rigole, tu respire la joie de vivre !"
Alors si je dois donner un conseil se sera ça : "Ne jugez jamais un livre à sa couverture"
Alors à ceux qui lise mon histoire, n'oubliez jamais que vous êtes exceptionnel à votre niveau et qu'il y aura toujours une personne quelque part pour vous aider et vous aimer.
Moi j'dis peace & love, aimons-nous les uns les autres et arrêtons les moqueries ou autre !
Merci beaucoup.