Je vais raconter mon histoire dans une résidence étudiante où je vivais et où je travaillais.
Dès le début de mon contrat, lors de ma formation j'ai enchaîné la nuit jusqu'à 6h du matin et reprendre à 13h30. Je n'ai pas fait attention à ce moment là. Ce travail étudiant me plaisait car on était en contact avec les autres étudiants. Très vite j'ai des soucis sur ma paye, pour cela je vais voir la direction à de nombreuses reprises. Je travaille souvent les week end et je travaille 8h de nuit puis j'ai 8h de pause puis 8h de travail puis 8 h de pause et enfin 8h de travail. Ce rythme soutenu j'en parle avec la direction avec qui j'ai l'impression qu'elle est compréhensive et à l'écoute. Elle m'explique que c'est normal. Cette situation se répète et je vais voir quelqu'un d'autre dans la direction pour savoir quel est la durée légale de repos, sans avoir de réponse. La direction m'attrape et me demande si je suis toujours motivé pour travailler par rapport à la question que j'ai demandé, je lui réponds que oui la motivation n'est pas un problème, je me pose juste des questions.
Entre temps, des problèmes ont lieu dans la résidence, un de mes collègue va se plaindre à la direction. Je suis convoqué le lendemain pour être réprimender car à leurs yeux je suis " le porte parole ou je monte les étudiants à se plaindre, la direction me dit qu'elle ne veut pas avoir les syndicats étudiants ou quoi que ce soit le dos". Je lui explique que ce n'est pas parceque je suis ami avec quelqun que je contrôle ses pensées et ses propos et je ne suis en aucun cas de ce que ceux que je connais font.
Mon contrat se termine et je travaille 3 jours de plus hors contrat (je me suis dit il en va de soit que je suis prolongé, je fais du bon boulot et on me félicite pour mon travail), la direction me convoque et me demande si je souhaite continuer car pour eux j'ai du mal avec le travail les nuit ( en 3x 8H ). Je leur explique que j'ai besoin d'argent et je n'ai pas pensé à l'éventualité d'arrêter. La direction me dit que alors ils vont me renouveller et que ce n'est pas encore fait. Je retourne donc travailler malgré des erreurs sur ma paye persistante. " à postériori j'aurais du partir et les laisser en plan à ce moment là n'étant pas sous contrat"
Jusqu'au mois d'après, ou je travaille de nuit et je me rends compte qu'il y a encore des erreurs et que les jours où j'ai dépanné la direction (nayant personne) ne sont pas payer j'ai plus de 20H non payé ! Après le travaille je tente de dormir sans succès, je vais voir la direction qui n'est pas disponible, j'arrive enfin à voir la direction à 18h (je n'ai toujours pas dormi) et je lui explique que ce n'est pas normal je n'ai toujours pas été payé, plus de 20h en tant qu'étudiant c'est beaucoup d'argent que je n'aurais pas encore ce mois ci. La direction monte le ton, elle me dit que ça risque d'être le mois prochain mais c'est que l'information pour les horraires n'est pas passé ( leurs fautes). J'en profite pour reparler que les horaires qu'on fait sont inhumain, j'ai comme réponse que si ça ne me plait pas je n'ai qu'a partir.
Jusqu'au jour où tout à basculé, personne n'est disponible pour travailler un soir, la direction m'impose de venir travailler ( j'ai été obligé de dire à ma collègue que si la direction voulait que j'aille travailler malgré que je ne sois pas disponible je veux un mail de leur part que j'ai eu en me donnant 2 horraire à choisir dont un où j'étais en cours). Je suis allé travaillé le soir à 22h alors que j'avais eu cours de 8H à 20H 30 et que le lendemain je terminai à 6H du matin pour aller en cours à 8H. A ma grand surprise un jour après je suis convoqué et j'apprends que je suis viré ( dit à l'oral) , je reste travailer je ne fais que pleurer et avant que la direction ne parte je lui demande si j'ai queqlue chose à signer et on m'explique que c'est un commun accord. J'explique que c'est eux qui veullent que je parte pas moi, je veux signer quelquechose, et je me fais crirer dessus et insulter " je fou la merde" (j'ai oublié la deuxième insulte). A la fin la direction me dit que c'est elle seule qui a quelquechose contre moi et que la semaine prochaine j'aurais mon licenciement. J'ai donc travaillé tout le week end, fait un malaise sans pouvoir être remplacé car pas d'arrêt maladie possible dans ce travail ( j'allais l'oublier on m'a annoncé ça dès le début de mon contrat de vacataire payer à l'heure faite). Je n'ai jamais eu de lettre de licenciement, tout était dit à l'oral (le soir même de cette annonce j'ai contacté par mail un supérieur qui ne m'a jamais répondu).
Je suis allé voir des syndicats qui m'ont dit que ce n'était pas normal. J'ai une réunion avec un autre membre de la direction qui m'explique que j'ai mal compris, que le problème c'est mon comportement, tout ce que je leur dit est faux, et on m'apprends comment me comporter dans un travail. Je peux continuer à travailler mais je ne passerait plus par le membre de la direction qui a quelquechose contre moi.
Mon échappatoire la COVID, la direction demande aux étudiants de rentrer chez leur parents se confiner pour ceux qui le peuvent. Je demande si je peux malgré le travail on me dit que oui (oralement). J'ai pu donc être tranquille, et lors du déconfinement je n'ai pas de nouvelle du travail et du logement car j'y vis... Concernant le travail une autre personne a fait la même chose que moi et a eu le planning pour pouvoir revenir travailler moi non. Pour le logement, il était possible de quitter le logement et de revenir lors du déconfinement, tous les étudiants ont eu cette possibilité sauf moi. Je me suis donc retrouver sans logement, avec un contrat exclusif m'empêchant de travailler ailleurs (uniquement dans un travail du même style). J'ai demandé pour le travail on m'a dit que le planning était déjà fait et qu'il n'y avait donc pas de place pour moi alors que c'est à eux de me proposer le planning ce qu'il n'ont pas fait. Le logement j'ai demandé des explications je n'en ai pas eu à part comme quoi si je demande de revenir ne résidence étudiant je dos faire un dossier et je pourrais revenir.
Après tout ça, je tombe en dépression, personne n'est solidaire avec moi dans mes collègues, les syndicats m'abandonnent. Je crois être fort et au mois d'october de l'année dernière je fais une sorte de burn out. Je ne ressens plus rien je suis vide, je retourne voir un psychiatre sans succès. Je fais un recours en prennant un avocat, la lettre de réponse rejette tout, il y a une possibilité de contester en allant au tribunal. Mon avocate m'explique que ce n'est pas sur de réussir et que je peux perdre, le harcèlement est très difficile à prouver dans les tribunaux de cette instance ( Je vais vous apprendre peut être mais il existe un tribunal pour tout ce qui est de l'ordre du privé et un tribunal pour tout ce qui est de l'ordre du publique). Je n'aurais pu donc que faire valoir les horaires et encore ils pouvaient se retournercontre moi car dans mon contrat il est dit que " ils peuvent être tenu responsable si je manque des cours obligatoire etque je vais travailler" en gros c'est de ma faute. Donc on t'impose mais faut refuser car faut aller en cours mais vu qu'on te l'a imposé faut y aller quand même et aller en cours. C'est ce que j'en comprends.
Cette année je me sens mieux malgré qu'il n'y aura pas de justice pour ce qui c'est passé. Il faut toujours avoir des traces écrites et encore c'est dur d'en avoir.
Si cela vous choque sachez que ce n'est rien par rapport à ce que vit la personne partageant ma vie qui est étudiant aussi. C'est ce qui m'a aussi permi d'aller de l'avant car c'est un combat similaire mais à un autre niveau. De la discrimination lié à son handicape.
Mon conseil, prennez une assurance juridique dès que possible, et ce qui est écrit sur un papier n'est pas forcément ce qui se passe dans la réalité. Avoir des droits c'est bien mais c'est encore plus difficile de se les faire appliquer quand on est petit...