bonjour, déjà une chose, il faut pas attendre que cela s'installe.
vous devez reprendre le contrôle de vos angoisses, si vous n'offrez pas un cadre sécurisant à l'enfant, cela le déstabilise encore plus et vous voir malheureuse va ajouter à son sentiment de culpabilité. De plus, vos sentiments vont compromettre les actions qu'il faut entreprendre.
En parler en à une amie, à un parent... alors attention, ils vont peut être ne pas avoir de bons conseils ou minimiser la situation, ou ne pas se sentir concernés, mais au moins vous pouvez en parler. attention, certains vont vous renvoyer la faute...attention, les copines ne sont pas toujours tendres et pas forcement très objectives quand elles n'ont pas eu affaire au harcèlement...mais parfois la roue tourne (pour ma part, elles n'ont pas compris mon désarroi et me disait ''la vie est dure c'est comme ça, arrête de la sur-protéger...2 ans plus tard, elle a été confronté aux mêmes problèmes...alors
Notez ce qui se passe quotidiennement dans les 10 prochains jours pour adapter la réponse.
Pour votre enfant, la reprise du contrôle de ces émotions aussi va se faire en s'appuyant sur:
1> se sentir soutenu (famille, autre cercle ami, activité sportive hors établissement fréquenté),
vous devez lui dire que NON ce n'est pas normal ni acceptable (il faut le verbaliser et que d'autres le disent devant elle-frère soeurs...En parler au sein de la famille avec ses frères ou soeurs si elle en a, il faut cadrer la conversation, ne pas laisser un tiers dire que '' de toutes facons , elle a qu'à se défendre,...''c'est parce que les frères soeurs souffrent aussi de voir leur soeur pleurait donc avec un peu d'humour, laisser votre fille expliquer avec ses mots ce qu'elle a vécu, et mettez en jeu de role la fratrie ou ami pour qu'ils montrent qu'elles auraient été leurs réactions....ces jeux de roles sont plutôt à faire le we, pour que la pression retombe ensuite.
2>ne pas se sentir un cas isolé (regarder avec elle des vidéos et tutos anti harcèlement)
Voilà déjà, à la maison elle se sentira écoutée et comprise et dans son bon droit.
3>Ensuite, vous en tant que parents (vous ou le papa d'ailleurs) -dès que vous en sentez le courage- aller au contact du problème (sans doute le plus dur, il faut s'y préparer et y aller en guerrière!);
Montrez vous!!! à la sortie de l'école, y être , aller discuter avec le maximum de parents de la classe- (pas forcement de votre problème), démysthifier le seule contre tous, juste montrer aux autres enfants que vous êtes en lien avec leurs parents, que vous discutez ensembles...
Regarder bien toute la classe sortir, les yeux dans les yeux, en continuant de discuter avec d'autres parents et prenez la main de votre enfant pour montrer que vous êtes là.
Puis si ça persiste, aller à la rencontre de la maman, toujours à froid! pas à la sortie de l'école mais chez elle ou dans un endroit où vous ne serez pas déranger, assis de préférence. Exprimer calmement que vous êtes bien embêtés de devoir vous déplacer mais que cela ne peut plus se produire et qu'il faut régler le problème sinon vous avertirez le directeur et plus évidemment si cela ne suffit pas.
Vous ou le papa (c'est parfois de bons interlocuteurs un peu plus détachés de l'affect) '' le papa est venu me voir, ça en impose un peu plus parfois ''-
Ma fille refusait toutes démarches de notre part, c'est un autre problème a géré en interne, si cela lui fait trop peur que vous agissiez, peur de réprésailles ou du regard des autres ''être victime'', passez outre sans l' y mêler alors. car l'inaction ne va rien résoudre...ça s'appele juste attendre un miracle...
Bon courage, ça va bien se passer.