Il y a deux ans, je suis venue témoigner sur ce forum afin de parler de mon harcèlement vécu lors de mes douze ans.
Aujourd’hui je suis revenue témoigner à nouveau.
Sur une chose vécu de mes dix sept à vingt ans.
Je n’arrive pas forcément à mettre des termes sur ce que j’ai vécu, je ne sais pas si cela est un harcèlement mais il est important pour moi d’en parler.
Pour comprendre je dois mettre le contexte.
Mon père avant ma naissance a eu deux enfants avec sa première compagne quand il s’est séparé de sa compagne, un jugement pour mon frère et ma sœur pour leur garde a été mit en place.
Malheureusement un jour mon père a voulu aller chercher ses enfants et il s’est retrouvé devant une porte close, son ex compagne est partie avec mon frère et ma soeur du jour au lendemain.
Mon père ayant refait sa vie a eu un nouvel enfant, moi.
Il ne m’a jamais cacher l’existence de mes frères et sœurs, il a continué sans relâche à les chercher et à côté de ça il ne faisait que me parler d’eux, c’était difficile pour l’enfant que j’étais de comprendre que j’avais des frères et sœurs et pour être très honnête jusqu’à mes cinq ans ils étaient imaginaires à mes yeux, ils existaient seulement dans mes rêves.
En 2006, j’ai fais leur rencontre, 15 minutes chacun seulement. Leur mère a décidé après cette rencontre d’une nouvelle fois partir sans donner d’adresse, j’ai donc perdu contact avec eux pendant six ans.
Ma soeur a repris contact avec mon père en 2012, à ses dix-huit ans.
Elle est venue dans ma région, puisque 700km nous sépare.
On a créé un lien, sans forcément que ça soit celui de soeur.
Puisque, voici le début du problème, nous avons une cousine qui elle a toujours été fille unique.
Elle a été proche de ma soeur pendant 1 an à peu près, elles avaient le même âge et les mêmes centre d’intérêt.
Cette cousine, ne souhaitais pas que je puisse crée un lien avec ma soeur, puisqu’elle voulait crée ce lien avec elle.
Très honnêtement j’ai eu très mal pendant cette période car attendre autant d’années pour retrouvé une soeur pour qu’on essaie de me sortir du paysage c’était compliqué à vivre.
En 2013, malheureusement une énorme dispute de famille a éclaté.
Et j’ai reperdu contact avec ma soeur pendant trois ans.
Période où dans ma tête ça a été d’avantage compliqué car j’ai très mal vécu de ne plus avoir ma soeur dans ma vie.
Elle a mit au monde deux enfants et je n’étais pas là car pendant trois ans ne voulant pas faire mal au coeur à ma cousine, puisqu’on m’avait rabâcher dans ma famille, que je devais me mettre à sa place et que mes états d’âmes on s’en fou, bah je n’ai pas parlé à ma soeur.
J’ai passé chaque fêtes, chaque anniversaires et chaque étapes de ma vie à pleurer l’absence de ma soeur sans même avoir l’occasion de me confié à ma famille, puisque mes émotions et mes peines étaient le cadet de leurs soucis.
En avril 2016, j’ai décidé d’écrire à ma soeur, après avoir mûrement réfléchis et en ayant trouvé que quinze ans sans grandir ensemble étaient assez.
Cette décision je ne l’ai pas annoncé à ma famille sauf à mes parents, tout deux étaient complètement d’accord sur ces retrouvailles.
Je n’ai pas annoncé à la famille car en premier temps je ne s’avais pas si cela aller durée avec ma soeur, donc j’ai décidé que si cela ne marcher pas d’avoir mal au coeur toute seule.
Ensuite après plusieurs mois, j’en ai pas parler puisque ma familles à côté avaient des propos très limites sur ma soeur et ils montraient clairement qu’ils ne voulaient plus entendre parler d’elle.
Finalement en décembre 2016, j’ai fini par en parler à cette fameuse cousine et c’est la que tout a commencé.
Suite à cette annonce j’ai eu le droit à de gentils messages de sa part, ou elle disait qu’elle était ravis que je puisse renouer avec ma soeur après avoir vu la peine que j’avais eu, qu’elle était contente pour moi, elle a émis le souhait de ne pas avoir de contact avec ma soeur puisqu’elle ne l’a voulait pas dans sa vie, choix que malgré tout j’ai toujours respecté et qu’elle serait la pour moi si besoin.
Sauf que, malgré ses dires, elle a monter les trois quarts de ma famille contre moi, dans mon dos.
Elle a commencé à être très froide avec moi même et mes parents et à parler très agressivement.
le soir du nouvel an, le 31 décembre 2016, ne l’ayant plus sur mes réseaux je lui est écrit pour savoir ce qui se passer.
J’ai eu le droit à un premier message avec dedans « résolution de 2017, tu jartes ! »
Puis un second ou j’ai eu le droit à des phrase du type « plus tu grandis moins on te trouve de qualités, tu es pitoyable. »
« tu es la pire des égoïstes »
Et tout des propos autant rabaissant, humiliant et méchant.
Une autre de mes cousines a ensuite poster une photo d’elle et de ma fameuse cousine avec en description « on ne traîne pas avec n’importe qui»
Sa a ensuite enchaîner dans les mois qui ont suivis par des messes basse quand J’étais la, d’une de mes cousines.
Des appels téléphoniques agressifs de ma grand mère qui me disait « tu te prend pour qui à reparler à ta soeur, tu n’as pas demandé l’autorisation à la famille et si c’est non c’est non tu as seize ans tu n’as que ta gueule à fermer »
Une de mes tantes est carrément venue jusque chez moi sans la présence de mes parents pour m’attaquer verbalement.
J’ai passé des mois et des mois à vivre ça.
Au point où je n’étais clairement plus là bienvenu dans ma famille.
J’étais arrivé à un point à cause de tous cela, ou la colère que j’avais envers eux, ils avaient réussi à me la retourner contre moi même et à me faire croire que j’étais réellement fautive dans l’histoire.
J’ai développé tellement de colère envers moi même a cette période, que tous les mots qu’ils avaient eu envers moi était une strict vérité à mes yeux, j’ai fini par développé aussi du dégoût pour moi même tout en croyant réellement que j’étais une mauvaise personne au point de vouloir me faire du mal et mettre fin à mes jours.
J’en dormais quasiment plus la nuit, je pleurais tous les jours, j’ai commencé à avoir un rapport difficile avec la nourriture car je compensais ma peine par la nourriture tout en ayant toujours un dégoût profond pour moi même.
J’ai vraiment senti que j’ai touché le fond fin juin 2017.
Au point où j’ai commencé à parler à mon père de mourrir. C’est à ce moment là qu’il a prit la décision de me faire passé devant un psychologue.
J’ai d’abord été vu par une infirmière qui a d’abord fait une consultation pour savoir ce qui se passait et déterminé si mon cas relever d’une urgence.
Mon dossier a été classer comme urgent. Puisque j’avais des envies suicidaires.
Elle m’a dit mot pour mot que j’étais en très grande détresse. Elle a décidé de mettre en place un traitement à côté de la thérapie pour m’aider à calme mes angoisses car depuis 2017, je suis devenu très anxieuse et je fais souvent de tres grosses crises d’angoisses.
Elle a eu énormément de mal à me faire sortir de son bureau car elle avait peur que j’essaie d’atteindre à ma vie et elle m’a faire promettre trois fois de ne pas faire de bêtises, promesses que j’ai garder en tête pendant plusieurs années et qui m’a aidé à jamais passé à l’acte.
J’ai été suivis pendant de longs mois par une psychologue pour m’aide, surtout m’aide à enlever cette colère que j’avais envers moi même.
J’ai mis quatre ans à me sortir de la dépression puisqu’a chaque fois que je commençais à sortir la tête de l’eau des éléments à côté me faisait replonger de plus belle, des soucis familiaux et les confinements qu’on a pu avoir pendant la crise covid.
Quatre ans à essayer de pansé mes peines et a accepté que j’ai perdu ma famille.
J’ai fêté mes un an de sortie de dépression en octobre 2021. Sorti de dépression grâce à une réorientation dans des études que j’aime et de nouvelles rencontre qui m’ont tellement apporter dans ma vie depuis un ans.
Cette année je vais fêté mes vingts-deux ans.
La peine de la perte de ma famille s’est estomper.
Mais malgré tout, les angoisses depuis cette histoire sont toujours présentes et je vous avoue que même sur ça je ne sais pas mettre des termes, j’ai encore beaucoup d’angoisse et de peur, une estime de moi qui n’est pas fameuse car leurs paroles traînent encore énormément dans ma tête et je me bats encore pour ne plus que sa ne me ronge plus comme avant.
La leçon que je garde de tout ça car malgré tout j’en ai trier une leçon c’est que peut importe que sa soit la famille ou non, on ne peut pas tolérer d’être maltraité physiquement ou psychologiquement.
Le sang ne donne pas le droit à quelqu’un de faire du mal à une autre.
Alors je ne sais pas si c’est une forme de harcèlement ou de l’abus mental et si cela a sa place sur ce forum.
Mais je ne s’avais pas trop ou en parler.