Bon j’ose tellement pas écrire ce qui va suivre mais je suis persuadé que cela me feras le plus grand bien et a certains qui liront aussi…
Le 18 Octobre 2018 a 3H56 du matin, j’ai appelé le 3114, ce soir la je ne voulais plus être un poids dans la vie de ma famille, ni dans celle de mes amis. Ce soir la, ils ont failli perdre une partie de leur vie, et j’en aurais été le seul et unique responsable.
Jamais je n’en ai parlé a qui que ce soit, seulement Tiffany (une amie) est au courant de ce qui va suivre dans cette lettre.
C’est bête mais j’aimais ma famille tellement fort, mes ami-e-s aussi, que je pensais leur faire du bien en faisant cela.
Cette période a été la pire de toute ma vie, pour dire j’ai failli être interné (cela ce jouerais sur les traces de coupure qu’il y avait sur mes bras), mon pédopsychiatre m’a dit, et ce mot pour mot « Ugo ca ne peut pas continuer ainsi, tu penses aller mieux en te détruisant encore plus, il faut que nous agissions. » C’est ce jour la ou j’ai voulu mettre un terme a mon existence, ce 18 Octobre 2018, j’avais ma palette de Xanax et ma palette d’antidépresseurs avec ma bouteille d'evian juste a coté de moi, j’avais également une photo de mon papa (décédé) sur mon meuble et je ne savais que faire… C’est pour cela que j’ai appelé SOS Suicide, je suis resté 3 bonnes heures avec Magali qui a entendu mes appels, ma souffrance, et qui a qui trouvée les mots juste pour me garder dans ce monde que je trouvais horrible.
Mais ce que je m’apprête a raconter maintenant, personne n’est au courant de ca mais je ne peut plus le garder pour moi. Il faut que ca sorte.
J’ai tenté une deuxième et ultime fois de m’ôter la vie. Je suis tellement désolé pour la personne qui liras ceci, mais oui je suis un lache, je suis une merde, je ne pense qu’a ma tête dans ce genre de moment et je n’ai plus qu’un seul sentiments au moment T « La Tristesse » 6 novembre 2018 la reprise des cours, je pensais en être capable, mais cette phobie scolaire qui est liés a l’harcèlement que je subissais, mes camarades ne cessaient jamais de me répéter que je n’étais qu’un comédien qui jouait de sa dépression pour être a moitié déscolarisé, les autres qui me rappelait dans les vestiaires que j’étais différent, ceux dans la cours qui ne faisait que rigoler a mon visage, et ceux sur les réseaux qui créaient des faux comptes insta pour venir me dire « tu n’es qu’un sale pd, tu ne mérite pas de venir en cours, crève ca fera le plus grand bien a tout le monde, toute façons personne ne t’aime… » a repris entièrement le dessus sur mes émotions et ma poussé a commettre le pire… Peut être que ces personnes avaient raisons, qu’est ce que je fais encore la ? Je suis un poids lourd pour tout mon entourage, si je partais, ne les délivrais-je pas d’un fardeau en trop ?
Mon après midi c’est déroulé en plusieurs étapes:
Heure d’arrivé a la maison: 12H45
Je rentre, je ne mange pas, maman est déjà repartit au boulot, je suis seul, je vais sous la douche je prend mon temps, je pleure, je pense, je pense beaucoup.
13H53: Je vais dans mon lit pour essayer de dormir un peu après cette matinée plus qu’épuisante.
14H19: Je n’arrive pas a dormir, je pleure énormément, je ne sais plus respirer, je n’arrive pas a me calmer.
14H27: J’écris une lettre, une lettre qui ressemble a une lettre d’adieu.
14H46: Je prend ma boite d’hydroxyzine, je lis les risque liés a une prise excessive « trouble du rythme cardiaque, somnolence profonde, pronostic vitale engagé », je me dis que c’est le moment.
14H58: Je prend les 5 médicaments restant, je me sens partir, ca y est je suis libre enfin… Hallelujah
7 Novembre 2018
13H17: maman rentre du boulot et me retrouve allongé sur mon lit, je suis en sueur, la bave coule de ma bouche, mais je ne pense pas quelle l’ai vu. Elle me réveille en criant que le lycée l’avait appelé en disant que je n’étais pas venu faire ma matinée aujourd’hui. Confus et fortement sonné je ne sais pas le moindre du monde ce qu’il cest passé les heures suivantes, mon cerveaux a tout oublié.
9 Novembre: je reprends entièrement conscience, et me rend compte que je suis encore la, et depuis ce jour, je me bats chaque jour contre une rechute, a l’heure a laquelle je vous parle, je suis loin de la rechute, mais il m’arrive d’avoir des soirs ou rien ne vas.
Pour rassurer les lecteurs, je vous assure que toutes ces idées macabre on disparu et je peut vous promettre que je me battrais cout que cout contre cela. Je me battrais également contre toute forme d'harcèlement telle qu'elle soit. En 2022 ca ne peut plus être toléré que des enfants/ados pensent qu'ils ne sont pas normal, PArceque leurs camarades les font sentir différents.
Je tenais a m’excuser pour n’avoir penser qu’a moi dans ce moment la, mais je vous assure que c’était, selon moi, la meilleur solution. Et non la solution de facilité comme certains peuvent le penser. Le suicide n’est pas facile, même pour celui qui en est victime.