Situation assez fréquente en école primaire de certains enfants qui sont harcelés, d’autres qui sont des harceleurs en herbe - et qui doivent être rappelés à l’ordre dès ce jeune âge, et de nombreux autres enfants coopérants, qui comprennent peu ou rien, mais qui harcèlent aussi par mimétisme.
Vous devez retourner voir la directrice et lui présenter le programme pHARe qui est obligatoire dans toutes les écoles (https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement/phare-un-programme-de-lutte-contre-le-harcelement-l-ecole-323435). Elle doit mettre en œuvre ce programme ; le seul problème étant que cela nécessite de documenter tous les incidents de harcèlement, ce que le corps enseignant déteste de faire et, en conséquence, les considère à la légère. Consultez toutes les pages de ce lien et obligez que le programme pHARe soit mis en place dans cet établissement. Vous pouvez téléphoner au 3020. Il fut mis en œuvre dans l’’école de mon fils l’an dernier, qui a plus de 550 élèves, de tous les horizons et de toutes les capacités.
Tout parent d’enfant harcelé doit obtenir le rapport de chaque incident, réalisé dans les 24 – 48 h. L’enfant harceleur construira son vrai profile et il/elle devra, peut-être, un jour être renvoyé/e de l’école au grand désespoir des parents, qui devront emmener leur enfant dans un autre établissement plus éloigné, ce qui est l’approche que préconise maintenant le ministre de l’éducation nationale.
Mon fils découvrit ses premières méchancetés en maternelle, quand il fut mordu par un autre enfant en petite section. Ce jeune enfant était déjà très problématique. Mais ce fut surtout, en CE1, quand un autre enfant, meneur/leader et harceleur en herbe, essayait avec quelques autres enfants lâches de le maltraiter (et d’autre(s)). Cela ne dura que quelques jours ; le directeur de l’école me détesta, car il refusait de reconnaitre cette maltraitance comme du harcèlement. Un autre enfant avait été précédemment encore plus maltraité, mais il venait de quitter le groupe de harceleurs, donc mon fils fut la prochaine victime. En CM2, l’an dernier, cet enfant leader et toujours harceleur en herbe gifla mon fils, soudainement et sans raison, devant son groupe, pour lui montrer sa dominance, sa méchanceté et sa supériorité. Mais, il ne s’attendit pas à ce que mon fils lui rende sa claque et il en fut choqué et très vexé. Mon fils fut ravi de son acte conscient et volontaire, de lui avoir retourné la gifle. Leur relation avait toujours été distante mais calme, car il savait qu'il ne pouvait rien faire avec mon fils. Il fit un dernier essai avant le départ en 6eme,
Entre temps, discutez simplement du harcèlement avec votre fille et surtout demandez-lui – exigez d’elle – qu’elle s’éloigne toujours de cet enfant harceleur. S’il se rapproche d’elle, elle va vers un enseignant. Ceci est triste, mais votre fille est dans le mauvais camp ; il faut lui apprendre à se protéger et à ne pas être victime, sans devenir néanmoins un harceleur. Beaucoup de parents désespérés que leur enfant soit toujours et souvent une victime leur apprenne, malheureusement, à devenir un harceleur. Ce n’est pas la solution.
Obligez la directrice d’instaurer le programme pHARe dans son établissement, obtenez un rapport pour chaque incident, demandez à votre fille de s’éloigner de cet enfant harceleur et apprenez lui sur le harcèlement et comment s’en protéger (toute la vie !)