Mon enfant, 10 ans, en 6ème, fut mordu au bras par un enfant en petite section de la maternelle. Il s’en souvient toujours. Ce garçon n’était pas apprécié des autres camarades, car il semait la pagaille, se chamaillait avec tout le monde et détruisait tous les jeux et toutes les constructions des autres. Ce qu’il est devenu maintenant m’est inconnu puisque sa maman prit un autre chemin pour l’école primaire. Mon observation sur cet enfant était que la maman et le beau-père (ou copain de la maman) étaient très dures avec lui. Il n’y avait pas de discussions et d’éducation ; ce n’étaient que des violences éducatives ordinaires (VEO) https://stopveo.org/veo-violence-educative-ordinaire/ que ce petit enfant devait subir, puis faisait subir aux autres.
En CE2, mon fils fut harcelé par quelques camarades de classe en étant poussé dans les buissons et les escaliers afin de le blesser. En quelques jours, tout fut vite résolu en identifiant le leader et en s’assurant d’une plus grande attention du corps enseignant. Le leader et sa bande voulaient une victime, puisque la précédente leur avait échappé dans une autre classe ; celle-ci avait bien plus longtemps et bien plus sévèrement été maltraitée. En agissant rapidement, en surveillant attentivement le groupe et en s’assurant qu’aucun contact entre mon enfant et ce leader n’existait, tout redevint paisible. Ils continuèrent leur scolarité dans les mêmes classes, sans anicroches. Il est toujours un leader et le restera, mais il est sans violence physique et a plus de respect pour les autres.
Quant à son gouter matinal, en CE1, un autre enfant lui vola régulièrement pendant quelques temps. J’eus une courte discussion avec cet enfant l’informant qu’il devait s’arrêter de prendre la pomme, car elle était pour mon enfant, sans quoi j’en informerais sa maitresse. Tout s’interrompit.
Récemment, lors de la dernière semaine en CM2, un autre enfant lui fit une entorse d’une articulation d’un de ses doigts en le lui prenant en toute conscience et lui tournant violemment. Il porta une attelle tout le mois de juillet. Cet agresseur avait déjà fait une action semblable avec un autre enfant en CM1. Quand il eut 3 jours d’exclusion de l’école en CM1, cette année, il n’eut rien, même pas un jour ou une réprimande, car l’enseignante de CM2 le chouchoutait.
C’est maintenant la 6ème dans un établissement privé où les règles de comportement sont plus clairement définies et strictement appliquées qu’une école publique élémentaire (locale) prioritaire.
Ce sont les évènements négatifs que mon enfant a subis au fil de sa première scolarité. De nombreux autres enfants subissent du harcèlement scolaire. Mais il a aussi appris à comprendre et reconnaitre ce fléau, a en parlé et à savoir que nous, ses parents, le protégeons inconditionnellement.