J’aimerais partager mon approche personnelle au harcèlement scolaire, dont mon fils a souffert déjà quelques fois, en CE2 et maintenant en CM2.
En CE2, pendant quelques jours, il fut poussé dans les marches d’escalier, dans les buissons épineux et plus. Un enfant « leader » menait les autres élèves à lui faire mal et peur. Une victime précédente les avait quittées et ils étaient à la recherche d’une autre proie. Il me parla simplement de l’attitude de ces enfants envers lui dès le début. Mes actions rapides et le dévouement des enseignantes brisèrent rapidement ce harcèlement. Mon fils découvrit le harcèlement sans trop en souffrir, car je l’avais écouté, immédiatement aidé et je m’étais assuré que tout s’arrête au désespoir du directeur de l’école, qui ne voulait rien voir et rien faire. Il a beaucoup appris sur ce fléau et est beaucoup sensible pour en parler. Par ailleurs, ce « leader » est toujours un petit chef, sa nature, mais maintenant paisible et sans méchanceté.
En CM2, cette année, le harcèlement est revenu sous 2 aspects, son enseignante et un autre camarade de classe. Mon fils a toujours été un très bon élève, parmi les meilleurs. Néanmoins, ni lui, ni certains enfants ne sont bien jugés par cette enseignante, qui, en contrepartie, apprécie injustement d’autres enfants. Cependant en CM2, son jugement a des implications importantes sur le futur d’un enfant et de son choix possible de collège.
Quant à l’enfant harceleur, il est indomptable depuis trop longtemps, agressant verbalement et parfois physiquement mon fils (et d’autres). Cette enseignante ne voit rien et ne fait rien, voire elle accepte d’incriminer mon fils et jamais l’autre, car ni lui, ni ses parents ne changeront de comportement et se plaindront toujours des autres et de mon fils.
Des actions étaient plus que nécessaires pour supprimer le stress qui réapparaissait chez mon fils. Je constate que l’école fait de son mieux pour le contrôler, avec quelques faiblesses, mais sans grands résultats. Une autre stratégie devait s’imposer pour des résultats plus concrets. Je pris la décision d’informer directement ses parents pour qu’ils le retirent du chemin de mon fils et qu’ils s’assurent qu’aucun contact n’ait lieu entre mon fils et leur fils, comme il me fut demandé par ce père il y a quelques mois. Par chance, revenant du parc en fin d’après-midi avec mon fils, nous rencontrâmes la mère, à qui je demandais de s’assurer que son fils n’ait plus aucun contact avec mon fils. Elle n’entendit rien, répétant que c’était mon fils et tous les autres qui ennuyaient son fils et que son enfant souffrait d’un handicap, corrigé par un appareillage, quand il le met en marche.
Nous ne parlerons pas des mensonges incroyables et du chantage que cet enfant harceleur a racontés à toute la classe dès le lendemain de cette rencontre fortuite, même à mon fils alors qu’il ne devait plus être en contact avec lui. Il est vrai que dans leur culture, aucun homme ne peut rentrer en contact avec leur mère vénérée, à part leur famille male directe et leur mari. Le partenaire était bien sûr furieux, mais ils apprendront qu’aussi longtemps que leur fils ennuiera mon fils, je les recontacterai à tout moment. Ils doivent s’assurer que leur fils s’arrête, sinon je continuerai à en discuter avec la mère, qui vient chercher les enfants presque toujours, ou avec le père qui semble avoir repris ce rôle condescendant depuis cet incident. Il se fatiguera par quelques mois de corvées à chercher ses enfants, à moins qu’il passe un message clair et simple à leur rejeton. Leur règle cultuelle ne s’applique pas en France.