Le harcèlement que subit mon fils cette année par cet enfant n’est pas nouveau. Déjà, en CE2, il dérangeait ses camarades de classe en les forçant à marcher sur ces chaussures de sport, puis en prétextant qu’elles étaient endommagées et qu’ils devaient lui payer des dizaines d’euro. Il était un maitre chanteur en apprentissage, formé par ses parents.
L’an dernier, il fut bien contrôlé par son enseignant.e. Cette année, il revient à la charge, mais avec plus de méchanceté, car plus âgé. De nombreux élèves le rejettent ouvertement et directement, car il leur est malveillant. Malheureusement, quelques enfants sont devenus son terrain de prédilection ; mon fils est l’un d’eux, car il est plus jeune d’un an et plus capable, alors que lui est parmi les derniers, mais excusé par un handicap physique traité.
Mon fils en est gêné, fortement stressé par l’attitude incorrigible de son harceleur. Ses résultats scolaires et, surtout, son comportement en pâtissent. Que dire quand l’enseignant.e vous annonce sa surprise d’apercevoir, après 3 mois d’école, pendant une accalmie, que mon fils est calme et hautement capable. Lui et son harceleur sont dans la même catégorie.
Il fallait agir vite et fort, avec une famille qui ne veut rien entendre, comprendre et agir, en éloignant tout simplement leur fils de mon fils. L’école ne fait guère plus, car les deux enfants sont coupables.
Je pris la décision de contacter directement la mère, en sachant que ce serait un grand choc, ne partageant pas les mêmes principes culturels et cultuels. Le message fut court, clair et, au premier degré, pas compris, car son fils est un ange, perturbé par mon fils et souffrant d’un handicap. Un courrier fut adressé au directeur, l’informant que je continuerai à voir la mère et/ou le père, tant que leur fils perturbera mon fils. Le directeur a dû leur passer le message : ils gardent leur fils distant du mien ou je recontacte madame.
Quant au fils de 10 ans, il propagea dans la classe à tous ses camarades, même à mon fils, dans un langage vulgaire, des mensonges en prétextant qu’il accompagnait sa mère, alors qu’il était en rattrapage, que j’avais frappé sa mère, que j’allais avoir des problèmes et qu’ils allaient porter plainte à la police.
Un discours que des parents malveillants lui avaient instillés, comme avec le chantage sur ses chaussures.